Section syndicale CGT-routes

11/02/2025


IFSE

La collectivité s’est engagée à revaloriser son montant socle d’ici la fin de l’année, un an après notre mouvement de grève et notre rencontre avec Madame la Présidente. Le montant proposé de 50 euros brut / mois a été soumis au Comité social du 7 novembre 2023. Or, des agents exerçant les mêmes missions que les nôtres et proches de nous bénéficient de montants bien supérieurs.

  • Les agents de la DIR perçoivent 572 euros par mois en tant qu’agents d'exploitation et 646 euros pour les chefs d'équipes.
  • Les agents de la Métropole, petits cousins de par l’exécutif commun, perçoivent quant à eux 630 euros pour les premiers grades d’agent de catégorie C et jusqu’à 945 euros pour les derniers.
  • La filière technique de notre propre collectivité, enregistre donc  des écarts de plus de 100 € à fonctions similaires.
  • À la DRP, la différence entre deux chefs d’équipe peut atteindre 60 euros / mois depuis 2018, et alors que l'IFSE signifie Indemnité de Fonction de Service et d’Expertise, la collectivité ne tient toujours pas compte de l’esprit d’égalité, à savoir à missions égales, salaire et primes égales. Les nouveaux chefs d’équipes seraient-ils de moins bons encadrants ?  La CGT ne peut que dénoncer cette iniquité ! Cette d’économie "à la petite semaine" non constructive  n’est porteuse que d’un sentiment d’inégalité et de frustration. 

Astreintes 

La section syndicale CGT-Routes revendique : 

  •  Le droit de grève durant l’astreinte d’exploitation.
  • L'astreinte entre "Midi et deux". Le texte de loi encadrant l’astreinte dans la fonction publique territoriale ne prévoit pas un maintien de cette dernière pendant la pause méridienne. On demande une revalorisation de cette dernière comme dans les départements voisins.
  • Que le non-respect des effectifs conformément au CST de mars 2023 soit revu.
  • que soit rétablie la présence chaque semaine d’un agent minimum en position d’astreinte par centre d’exploitation pour des raisons de sécurité et d’efficacité lors des interventions de service publique obligatoire.

Heures supplémentaires durant la pause méridienne

Depuis plusieurs mois, la DRP considère au fil de ses besoins que les agents sont parfois assujettis au régime général "paiement des heures supplémentaires entre midi et deux, non majorées à 25 % pour les 14 premières, avec déduction de la pause obligatoire". La loi est claire : dans le cadre d’intervention durant la pause méridienne, ledit repos obligatoire est considéré comme du temps de travail effectif et ne peut être déduit des heures supplémentaires, le paiement de ces-dites heures devant être majorées à 25 % pour les quatorze premières. Or, notre temps de travail fait l’objet d’un règlement spécifique validé par le Comité technique de mai 2022 et le Tribunal en juin 2023 et, à ce titre, tout travail en dehors de notre bornage horaire (fixe) spécifique devrait donner lieu au paiement d’heures supplémentaires.  

 

Filière administrative de la DRP

Après de nombreuses assemblées générales et un quatre pages revendicatif sur la filière administrative, enfin un RDV en septembre ! Les négociations engagées n’ont pas permis d’instaurer un échange qui prenne véritablement en compte l’ensemble de nos revendications. Ainsi, le Comité social territorial du 7 novembre 2023 prévoit une augmentation de l’IFSE socle des adjoints administratifs de 50 euros brut là où nous en attendions 200, et échelonne sur 3 ans l’augmentation des catégories B là où nous revendiquons sur deux exercices budgétaires. Seule la catégorie A se voit proposer un plan d’augmentation plus juste et cohérent.

Si la philosophie est respectée, à savoir une harmonisation  à partir de la filière technique pour les A et B et une revalorisation pour l’ensemble des adjoints administratifs, le compte et bien loin d’être atteint !

 

Horaires décalés d'été (ou estivales)

Un groupe de travail doit démarrer dans les prochains jours avec notre Direction et la Médecine préventive. L’objectif revendiqué est de pouvoir, sur la base du volontariat, organiser des journées décalées dès les premières chaleurs et sur l’ensemble de nos tâches, afin de pouvoir rendre plus efficientes nos missions de service public tout en préservant la santé des agents.